En décembre 2010, Hugo Chavez a entrepris d’expulser des grands propriétaires terriens et de faire gérer ces terres par l’État. Cela ne s’est pas fait sans abus ni protestations. Ici se posent les questions de la répartition des terres, sujet crucial en Amérique latine, et d’un pouvoir aux accents autoritaires.

Le Mexique a très mal pris la décision de Nicolas Sarkozy pour trois raisons. D’abord les hommes politiques, les éditorialistes sont mécontent que la France mette Florence Cassez au cœur de l’année du Mexique.
Malgré les incohérences de son dossier, il faut savoir qu’ici on la considère comme coupable d’un délit impardonnable : l’enlèvement, c’est l’un des fléaux au Mexique.
En outre, le bras droit du président Calderon c’est Genaro Garcia Luna… c’est aussi l’homme qui avait coordonné l’arrestation de Florence Cassez. Le président mexicain ne peut pas désavouer... Voir vidéo.

Annulera, annulera pas. Nicolas Sarkozy a finalement décidé de maintenir l’année du Mexique en France. Mais avec un sérieux bémol. La présidence française veut dorénavant faire de cet événement culturel à visée initialement promotionnelle une tribune pour médiatiser le cas de Florence Cassez, victime des failles du système judiciaire mexicain.

« Chaque matin, en regardant la forêt et le río Napo, je me rends compte de la chance que j’ai de vivre ici, de respirer cet air pur, de sentir l’eau fraîche de la rivière. » Amélie a 27 ans. Depuis cinq ans déjà elle vit dans la communauté indienne de Shiripuno, un ensemble de maisonnettes et de champs qui se sont taillés une place à force de labeur au creux de la forêt amazonienne équatorienne. Son enfance, Amélie l’a vécue dans les Yvelines, bien loin des remous du río Napo. Pourtant, aujourd’hui, sa vie est en Amazonie.