REPORTAGE
En langue xârâcùù, on les appelle xwâkwé nè, « les sources de feu ». Des siècles durant, les guerriers kanak y trempèrent leurs armes avant de partir en guerre. Et puis les Blancs s’installèrent, captèrent l’eau pour créer des thermes. Plus tard encore, en 1981, la station thermale fut détruite, victime des Evénements. Depuis, aucun projet n’a pu être mené à bout. Mais qu’importe le temps, les soubresauts de l’Histoire. Aujourd’hui toujours, et pour encore longtemps, les sources du dieu Wankwéné coulent. Brûlantes.